Évolution des populations
En régression partout en France à cause de l’arrachage des haies (remembrement), de la destruction des murets de vieilles pierres, de la fermeture des milieux (déprise rurale) et par destructions directes par l’homme, la Vipère aspic est également en déclin dans la région. En effet, on observe depuis une trentaine d’années une diminution des densités de populations ainsi que des disparitions locales. Le réchauffement climatique pourrait entraîner sa remontée vers le nord de la région mais les paysages dégradés de Beauce limitent toutefois cette progression. Comme chez beaucoup d’espèces, on constate une baisse assez importante des mailles validées durant la période 2011-2018 dans lesquelles l’espèce était précédemment connue. D’environ 17 %, soit 50 mailles non actualisées depuis 2011, cette régression pourrait toutefois en partie s’expliquer par l’absence de prospections spécifiques.
Chargement des informations...
Chargement des informations...
Chargement de la liste...
Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.
Situation de l’espèce dans la région
La limite nord de la répartition nationale de la Vipère aspic passe par la région Centre-Val de Loire. En effet, présente dans tous les départements, l’espèce ne dépasse toutefois pas la moitié sud de l’Eure-et-Loir. Dans ce département, elle fait une percée en Beauce via les vallées de la Conie et de ses affluents et contourne cette grande région d’agriculture intensive par l’ouest pour revenir du côté de la vallée de l’Aunay, en lien avec les populations d’Île de France.
Elle est largement répartie dans les autres départements, sauf peut-être dans les secteurs les plus agricoles comme le sud-est du Cher, dans la partie orientale de la Champagne-Berrichonne.
Au niveau régional, la Vipère aspic est historiquement signalée dans 67 % du maillage 10 x 10 km, soit un peu plus de 300 mailles.
Évolution des populations
En régression partout en France à cause de l’arrachage des haies (remembrement), de la destruction des murets de vieilles pierres, de la fermeture des milieux (déprise rurale) et par destructions directes par l’homme, la Vipère aspic est également en déclin dans la région. En effet, on observe depuis une trentaine d’années une diminution des densités de populations ainsi que des disparitions locales. Le réchauffement climatique pourrait entraîner sa remontée vers le nord de la région mais les paysages dégradés de Beauce limitent toutefois cette progression. Comme chez beaucoup d’espèces, on constate une baisse assez importante des mailles validées durant la période 2011-2018 dans lesquelles l’espèce était précédemment connue. D’environ 17 %, soit 50 mailles non actualisées depuis 2011, cette régression pourrait toutefois en partie s’expliquer par l’absence de prospections spécifiques.
Indice de rareté par département
La Vipère aspic possède un statut de rareté très variable d’un département à l’autre. En effet, très commune dans le Loir-et-Cher (Amphibiens et Reptiles du Loir-et-Cher, 2017), elle est considérée comme assez commune dans l’Indre (source Obs’Indre) ainsi qu’en Indre-et-Loire (Atlas des Amphibiens et Reptiles d’Indre-et-Loire, 2020) et dans le Loiret. Elle semble plus rare dans le Cher et est considérée comme rare en Eure-et-Loir où elle n’est présente que dans le sud du département.
Citation
Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org