Évolution des populations
Plus de 70 % des observation de Coronelle lisse ont eu lieu entre 2011 et 2018, montrant une bonne dynamique dans la connaissance de la répartition de l’espèce (liée principalement aux deux atlas départementaux réalisés dans le Loir-et-Cher ainsi qu’en Indre-et-Loire). Malgré cela, elle ne fut signalée durant cette période que dans 153 des 211 mailles de présence historique, ce qui représente une régression de plus de 25 % de son aire de distribution régionale en 50 ans.
Cette régression est toutefois à nuancer car, l’espèce étant discrète, son observation implique souvent la mise en place de prospections spécifiques (l’installation de plaques refuges étant la méthode la plus efficace pour la détecter).
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Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.
Situation de l’espèce dans la région
Espèce d’affinité médio-européenne et adaptée aux climats frais, la Coronelle lisse est présente sur presque tout le territoire français mais se raréfie dans le sud où elle se cantonne aux reliefs.
Signalée dans 211 mailles 10 x 10 km des 6 départements entre 1970 et 2018, la Coronelle lisse est connue sur 46 % du territoire régional.
À l’échelle régionale, elle est absente des grandes zones d’agriculture intensive comme la Beauce (Eure-et-Loir, Loiret), la Champagne berrichonne (Indre, Cher) ou le plateau de Sainte-Maure (Indre-et-Loire). Elle peut toutefois s’y observer localement dans des milieux favorables, comme en Eure-et-Loir où elle fait une incursion en Beauce par le sud via la vallée de la Conie et du Loir et par le nord via la vallée de l’Eure. Ces deux populations sont toutefois séparées par l’immense plaine beauceronne.
L’absence d’observation dans le Perche d’Eure-et-Loir est probablement liée à un manque de prospections spécifiques car cette espèce discrète est présente côté normand dans l’Orne (Amphibiens et Reptiles de Normandie, 2015).
Évolution des populations
Plus de 70 % des observation de Coronelle lisse ont eu lieu entre 2011 et 2018, montrant une bonne dynamique dans la connaissance de la répartition de l’espèce (liée principalement aux deux atlas départementaux réalisés dans le Loir-et-Cher ainsi qu’en Indre-et-Loire). Malgré cela, elle ne fut signalée durant cette période que dans 153 des 211 mailles de présence historique, ce qui représente une régression de plus de 25 % de son aire de distribution régionale en 50 ans.
Cette régression est toutefois à nuancer car, l’espèce étant discrète, son observation implique souvent la mise en place de prospections spécifiques (l’installation de plaques refuges étant la méthode la plus efficace pour la détecter).
Indice de rareté par département
Son statut de rareté est très variable d’un département à l’autre : commune dans le Loir-et-Cher (Amphibiens et Reptiles du Loir-et-Cher, 2017), elle est considérée comme peu commune dans l’Indre (source Obs’Indre) et assez rare en Indre-et-Loire (Atlas des Amphibiens et Reptiles d’Indre-et-Loire, 2020). Elle semble également assez rare dans le Cher et le Loiret mais bien plus rare en Eure-et-Loir.
Citation
Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org