Cistude d'Europe Emys orbicularis (Linnaeus, 1758)


Évolution des populations

Historiquement, la Cistude d’Europe est citée dans 111 mailles atlas de 10 km de côté, soit 24 % du maillage régional. Cette bonne représentation est à nuancer car l’espèce n’est plus signalée que dans 75 mailles depuis 2011, ce qui correspond à une diminution de 30% de son aire de distribution.

Statuts
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  • LRR
    NT
Phénologie (période d'activité)
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Carte de répartition
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Répartition communale - Cistude d'Europe dans leCentre-Val de-Loire au 19/04/2024


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Observation en 2024
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Dernière observation entre 1950 et 1980
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Cartographie - Cistude d'Europe


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Statuts - Cistude d'Europe


Cistude d'Europe - Nombre d'observations par décade au 19/04/2024 (Observé vivant)


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Photos de Cistude d'Europe


Synthèse régionale 2020

Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.


Situation de l’espèce dans la région

La Cistude d’Europe est signalée dans tous les départements de la région avec toutefois de fortes suspicions quant à sa présence réelle en Eure-et-Loir (en effet, la donnée de mars 2005 sur la commune de Nogent-le-Roi n’est pas validée).

Le principal bastion de l’espèce est la région de la Brenne, dans l’Indre. Cette grande région d’étangs, de prairies et de boisements recense à elle-seule les trois quarts des observations régionales, soit un bon millier de données. Les populations de Brenne rayonnent sur d’autres secteurs comme le Boischaut et la Marche au sud, la Champagne Berrichonne à l’est et la gâtine du sud Touraine et du Berry au nord. Enfin, la Cistude est également bien présente en Sologne du Loir-et-Cher (environ 10 % des observations régionales) et s’étend en Sologne du Loiret (une petite dizaine d’observations dont les plus récentes en 2014).

En marge de cette distribution régionale, elle est connue sur la Loire et quelques affluents (la basse Indre, la Ramberge, la Choisille, le Beuvron, le Cher et l’Auron).

Elle est extrêmement rare au nord de la Loire où elle est signalée en Indre-et-Loire dans les boisements du nord-ouest du département ainsi que sur quelques petits affluents du fleuve mais également dans le Loir-et-Cher, dans le Bois de Villematin, au sud de Vendôme.

L’espèce est souvent déplacée volontairement par des personnes qui, surprises de trouver une tortue dans la nature, la relâche souvent dans des plans d’eau divers, souvent anthropisés, pensant ainsi protéger l’animal. Cela crée des doutes quant à l’origine naturelle de certaines stations (souvent les stations montrant de faibles effectifs et situées dans des zones anthropisées ou faciles d’accès).


Évolution des populations

Historiquement, la Cistude d’Europe est citée dans 111 mailles atlas de 10 km de côté, soit 24 % du maillage régional. Cette bonne représentation est à nuancer car l’espèce n’est plus signalée que dans 75 mailles depuis 2011, ce qui correspond à une diminution de 30 % de son aire de distribution.


Indice de rareté par département

Considérée comme commune dans l’Indre (38,5 % des mailles 5x5 km, source Obs’Indre). Elle est revanche rare en Indre-et-Loire (9 % des mailles 5 x 5 km après 2010, source Atlas des Amphibiens et Reptiles d’Indre-et-Loire 2020), ainsi que dans le Loir-et-Cher (3,5 % des mailles 5 x 5 km, source Obs’41 et Atlas des Amphibiens et Reptiles du Loir-et-Cher 2017). Enfin, elle semble également rare voire très rare dans le Loiret (10 données, dont 1 seule après 2014) et dans le Cher (une vingtaine de données, dont seulement la moitié après 2011, source Faune Cher).


Citation 

Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org

Taxonomie - Emys orbicularis [77381]