Évolution des populations
Environ 12 % des mailles historiques n’ont pas été validées après 2011 et l’espèce est désormais connue dans moins de 200 mailles en région. Cette régression peut être liée à la fois à une perte d’habitat pour le développement larvaire (artificialisation des milieux, en particulier en périphérie des villes ; destruction des mares dans les milieux naturels et urbains ; introduction de poissons, etc.) ainsi qu’à la disparition des habitats terrestres occupés par les adultes (vieux murs et murets de pierre notamment). Des régressions sont signalées en Indre-et-Loire (-14 % des mailles atlas 5 x 5 km) et dans le Loir-et-Cher (vallée du Loir par exemple).
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Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.
Situation de l’espèce dans la région
L’Alyte accoucheur est présent sur tout le territoire national. En région Centre-Val de Loire, il est connu dans tous les départements et montre une distribution de 222 mailles de 10 x 10 km sur la période historique (1960-2018), ce qui correspond à 48 % du territoire.
Ce petit crapaud a besoin de sites aquatiques uniquement pour le développement de ses têtards, le reste de son cycle biologique (croissance, accouplement, ponte) se faisant hors de l’eau. Il est par ailleurs très peu exigeant concernant ses milieux de développement (mares abreuvoirs, mares de ferme, zones de sources, ruisseaux, zones humides temporaires, etc.). Il est ainsi capable de survivre dans des paysages d’agriculture intensive ce qui explique sa présence en Beauce et Petite Beauce, dans le Perche du Loir-et-Cher, en Champagne Berrichonne, etc. Le bocage lui convient également très bien comme l’atteste sa forte présence dans le Boischaut sud, région du sud de l’Indre qui concentre la moitié des observations de l’espèce dans ce département.
L’Alyte est très peu présent dans les paysages forestiers et seulement une poignée de données existent en Sologne, en forêt d’Orléans ainsi que quelques autres forêts de la région. Dans ces milieux, les adultes occupent souvent les talus des bords de chemin forestier (comme en forêt de Chinon par exemple).
Évolution des populations
Environ 12 % des mailles historiques n’ont pas été validées après 2011 et l’espèce est désormais connue dans moins de 200 mailles en région. Cette régression peut être liée à la fois à une perte d’habitat pour le développement larvaire (artificialisation des milieux, en particulier en périphérie des villes ; destruction des mares dans les milieux naturels et urbains ; introduction de poissons, etc.) ainsi qu’à la disparition des habitats terrestres occupés par les adultes (vieux murs et murets de pierre notamment). Des régressions sont signalées en Indre-et-Loire (-14 % des mailles atlas 5 x 5 km) et dans le Loir-et-Cher (vallée du Loir par exemple).
Indice de rareté par département
L’Alyte accoucheur est considéré comme commun dans le Loir-et-Cher, assez commun dans l’Indre et assez rare en Indre-et-Loire. Il semble assez commun dans certains paysages d’Eure-et-Loir et du Loiret mais il est plus rare dans le Cher.
Citation
Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org