Évolution des populations
Environ 75 % des observations de Lézard à deux raies (encore parfois appelé Lézard vert occidental) furent réalisées entre 2011 et 2018. Malgré cela, l’espèce montre une très légère régression de 4 % de son aire de distribution régionale ces dix dernières années par rapport à la distribution historique. Cette diminution ne semble pas significative mais montre l’absence d’expansion de l’espèce vers de nouveaux territoires. Elle confirme également les témoignages sur la disparition locale de certaines stations à cause de la destruction des milieux.
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Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.
Situation de l’espèce dans la région
Le Lézard à deux raies, encore appelé jusque récemment Lézard vert occidental, atteint la limite septentrionale de sa distribution dans le nord de notre région. Présent partout ou presque dans 5 des 6 départements, il est très rare en Eure-et-Loir d’où il n’est connu que de la partie sud, avec toutefois des données récentes dans le secteur d’Auneau-Bleury-St-Symphorien, à la frontière avec les Yvelines.
Ailleurs, son absence locale est principalement liée au manque d’habitat favorable, en particulier de haies. Voilà pourquoi il est absent de quelques secteurs de la Champagne berrichonne dans le Cher et dans l’Indre ainsi que de la Beauce du sud de l’Eure-et-Loir et du nord du Loiret.
Quelques populations se maintiennent toutefois au milieu de ces grands paysages de monoculture intensive : dans les vallées de la Conie et du Loir (entre Bonneval et Châteaudun, en Eure-et-Loir), ainsi que dans le Malesherbois (Loiret) en lien avec les populations d’Ile-de-France (PNR du Gâtinais Français).
Évolution des populations
Environ 75 % des observations de Lézard à deux raies furent réalisées entre 2011 et 2018. Malgré cela, l’espèce montre une très légère régression de 4 % de son aire de distribution régionale ces dix dernières années par rapport à la distribution historique. Cette diminution ne semble pas significative mais montre l’absence d’expansion de l’espèce vers de nouveaux territoires. Elle confirme également les témoignages sur la disparition locale de certaines stations à cause de la destruction des milieux.
En effet, a priori favorisée par le réchauffement climatique, cette espèce est en revanche limitée par l’absence d’éléments structurant le paysage (haies et boisements par exemple). Dans le nord de notre région, il semble donc que ce lézard soit bloqué par la Beauce pour s’étendre vers le nord car il se rencontre aujourd’hui à l’est de la Normandie et dans le Vexin, soit bien plus au nord que la frontière régionale. À l’avenir, il est tout à fait possible que l’on voie arriver l’espèce dans le nord de l’Eure-et-Loir par le Drouais et qu’elle descende vers le centre du département selon la disponibilité en habitats propices.
Indice de rareté par département
À part en Eure-et-Loir où il n’est historiquement présent que dans une douzaine de mailles 10 x 10 km, ce lézard est commun dans tous les autres départements où il occupe 56 à 92 % des mailles 5 x 5 km.
Citation
Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org