Évolution des populations
Les données disponibles ne permettent pas de mesurer l’évolution des populations du Triton marbré (problème de format des jeux de données disponibles à l’ORB pour cette espèce). Il n’a plus été signalé dans 35 de mailles 10 x 10 km depuis 2005, soit une diminution de 20 % depuis 1970. Il est aujourd’hui présent dans moins de 30 % des mailles de la région.
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Rédaction issue de la synthèse régionale réalisée par Eric Sansault – Association CAUDALIS dans le cadre des travaux du pôle faune de l'Observatoire régional de la biodiversité du Centre-Val de Loire en 2020 à partir de données produites entre 1960 et 2018.
Situation de l’espèce dans la région
Le Triton marbré est un endémique franco-ibérique, présent uniquement dans la moitié ouest de la France. La région Centre-Val de Loire constitue donc la limite orientale de sa distribution nationale. Il y est connu dans environ 170 mailles de 10 x 10 km, soit moins de 40 % du territoire.
Espèce très liée aux forêts de feuillus, ce triton est bien présent dans les principaux massifs forestiers de la région. Dans le Loiret, il est connu en forêt d’Orléans ainsi qu’en Sologne, mais il est absent de la forêt de Montargis, située en dehors de sa distribution nationale. Dans le Loir-et-Cher, il est également bien présent en Sologne ainsi qu’en forêt de Blois et en forêt de Fréteval. Il atteint la limite nord de sa distribution régionale en Eure-et-Loir où il n’est signalé que très ponctuellement dans un boisement du Perche avant 2005. Dans le Cher, département en limite orientale de sa distribution, il n’est signalé récemment qu’en Sologne ainsi que dans la pointe sud où il fréquente les milieux bocagers (populations en lien avec celles de l’Indre et de l’Auvergne). En Indre-et-Loire, il est présent dans les grandes forêts du nord-ouest (paysages proches de ceux de la Sologne avec landes, étangs, mares et peuplements de feuillus) ainsi que dans les forêts de Chinon, Amboise, Loches, Brouard, Tours-Preuilly, etc. Dans l’Indre, on le rencontre dans certaines forêts comme celles de Bommiers, de Châteauroux, de Brouard (en lien avec l’Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher) ainsi que dans beaucoup de massifs plus ou moins importants de Brenne. Dans ce département, le Triton marbré est surtout connu dans les paysages bocagers du Boischaut sud où il rencontre de fortes précipitations.
Évolution des populations
Les données disponibles ne permettent pas de mesurer l’évolution des populations du Triton marbré (problème de format des jeux de données disponibles à l’ORB pour cette espèce). Il n’a plus été signalé dans 35 de mailles 10 x 10 km depuis 2005, soit une diminution de 20 % depuis 1970. Il est aujourd’hui présent dans moins de 30 % des mailles de la région.
Indice de rareté par département
Compte-tenu de sa distribution nationale et des habitats qu’il fréquente, le Triton marbré possède un statut de rareté très différent d’un département à l’autre. Considéré comme commun dans le Loir-et-Cher (Atlas des Amphibiens et Reptiles du Loir-et-Cher 2017), assez commun dans l’Indre (Obs’Indre), assez rare en Indre-et-Loire (Atlas des Amphibiens et Reptiles d’Indre-et-Loire 2020) et dans le Loiret, il semble rare dans le Cher et très rare (voir absent) en Eure-et-Loir.
Citation
Sansault E., 2020. Synthèse des données herpétologiques de la région Centre-Val de Loire (1960-2018). Observatoire Régional de la Biodiversité, France Nature Environnement Centre-Val de Loire, Association CAUDALIS. Consultation du site internet www.natureocentre.org